Miss Univers
Il est parfois compliqué de faire face au vide, a ces espaces infinis, sur lequel gravite nos poussières de rien, sans but, sans raison, dénué de toute existence. J'aurais aimé m'accrocher a ton âme. Autrefois résidente de ce tumulte, la voila lointaine, glissant au travers mes doigts de secondes en secondes, je suis défait.
J'aurais pu me battre, ou bien prier. Cela est vain.
L'univers n'est plus que rien, quelques nuages de particule amassé de part le temps qui me frôle avec le vent.
Au dessus ou en dessous, voir en dedans, j'aurais aimé pouvoir te toucher mais je ne suis plus que vide.
Il faut le dire je suis impuissant, devant cette entité qui ce délite je ne peut qu’appréhender le non sens qui en gravite.
Espérant vaincre les éléments vous perdez votre temps.
La contamination est rapide, le paysage mental s'estompe, le néant s’installe comme si il n'y avait eu qu'un désert stérile et sans vie. Et voila que les grain eux même s’érode a mesure des événements, lentement et surement,
il ne restera rien.
J'aurais voulu accélérer le mouvement, mais il n'en ai rien.
Les derniers résidus de la chose qui déserte, me tiennent encore enchevêtré a cette poussière absurde.
Il n'y a personne capable de me redonner corps actuellement.
La solitude et l’ennui deviennent extreme. Je vous en prie, mettez y fin, j’étouffe constamment.
Je ne supporte plus d'imploser continuellement...
